Comme une envie de ...

... faire quelque chose

Les mots ne se posent pas.

Combien de fois j’ai ouvert cette page pour y poser quelques lignes, par la suite effacées parce que ce n’était pas "ça".
"Ca", cette tempête de réflexions et de contre-réflexions. Comme à son habitude ce cerveau me prend la tête, il pense à trop de choses en même temps.

J’aimerais reprendre les théories, les mythes et les légendes, celles qui me passionnent et m’emportent loin de cette société moderne dégueulasse, restreinte et vide de sens.
J’aimerais lire plus de livres, me plonger à 200% dans l’imaginaire des auteurs et tomber amoureuse encore et encore de leur monde et les personnages qui y vivent, au point de souhaiter vivre là-bas plutôt qu’ici (à défaut de ne pas vouloir vivre du tout).
J’aimerais peindre plus et mieux afin de matérialiser mon petit univers fantastique et glauque à la fois, et admirer le visage décomposé des rares personnes qui ont posé les yeux sur mes peintures "dérangeantes".
J’aimerais jouer à la console plus souvent, mais à tous les jeux en même temps. Chercher, découvrir, affuter mes réflexes, faire tourner la machine jusqu’à surchauffe.
J’aimerais me relancer dans ma quête des rêves lucides, qui après 2 petites réussites a perdu de sa puissance alors que j’aurais voulu aller tellement plus loin.
J’aimerais être assez endurante pour pouvoir courir plus de 3 min histoire de raffermir mes fesses.
J’aimerais réussir à méditer, éteindre ce cerveau shooté.

Dans tout ce pêle-mêle de souhaits, j’essaie tant bien que mal de caser un peu de tout dans une journée amputée de 12h par le travail et les trajets, et 5h difficilement sacrifiées au sommeil = 6h. 6h de vie dans une journée de 24h.
J’envie ces personnes qui vivent en dehors de ce cercle vicieux de la société qui nous oblige à contribuer à leur manège, sous peine de se retrouver à la rue. Cette fausse liberté dont beaucoup se contentent ... Je m’emballe. Je m’arrête là.