Comme une envie de ...

... lui

Les choses se sont stabilisé. J’arrive enfin à ouvrir les yeux, je ne suis plus hantée, je n’ai plus cette envie de ne plus être là et de ne plus être moi. Cette fois-ci je respire pour de vrai.
Je reste nostalgique de ces moments de mal être intense parce qu’ils font partie de ce je suis pleinement. Ce n’est qu’un cycle, j’y reviendrai.

La vie est faite de façon étrange, je commence à m’y faire, j’essaie d’anticiper sans chercher à comprendre (simplement parce que chercher des réponses où il n’y en a pas, ça rend fou).
Plus de 6 mois que Dimitri erre dans ma tête (pourquoi lui ? pourquoi ces images ? pourquoi si fort?), ajouter à mes troubles ce combat contre mon imaginaire a finit par me vider et me pousser petit à petit jusqu’à la frontière du non-retour.
Par habitude je me suis accrochée jusqu’au déclic, ce coup de vent du destin qui renverse tout, me faisant penser au black pearl qui se retourne pour passer d’un monde à l’autre.

Encore un peu hébétée, je retrouve ces futiles soucis quotidiens propres à cette société, et ... BAM, Dimitri réapparaît, cette fois-ci en chair et en os, m’avouant ses torrides envies me concernant.
Je me sens flattée, attirée, mes entrailles s’enflamment à l’idée que nos corps puissent se toucher un jour mais il y a Sun. A présent c’est une douleur physique qui se présente à force de réprimer ces pulsions. La bataille entre celle qui veut profiter de sa seule vie et celle qui ne peut se résoudre à briser le coeur d’un innocent.