Comme une envie de ...

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septembre 2018

... danser

Plus j'écris et plus je me vide l'esprit. Je me sens plus légère. Tellement légère qu'en me levant ce matin je me sentais ... bien. J'étais plus sereine, moins envahie d'idées flippantes ou dénigrantes à mon égard. Comme si j'avais décidé de me laisser tranquille. J'ai souri aux gens, j'ai traversé ma matinée sans irritation et au lieu de manger à l'heure de pause, j'ai mis mes écouteurs et j'ai dansé. Ca m'avait manqué. Depuis que j'ai repris mon autre journal (2 jours), j'arrive à atténuer l'envie de me confronter à Dimitri. Du moins c'est ce que je croyais ! Il (...)

... tenir bon

NON. Oui et non. Et merde!!! Même s'il commence à être usé, qu'il ne tient plus vraiment en place, je porte mon masque. J'y suis obligé. Il faut que je sois celle qui malgré une façon de penser particulière est "normale". Il faut que je cache celle qui aimerait être invisible, celle qui a peur, celle dont la tête ne tourne pas rond, celle qui pourrait un jour craquer, ouvrir la porte et hurler de douleurs tellement ses émotions la torture. Ce matin semblait être un bon jour pour tenir bon, pour laisser toutes idées concernant Dimitri traverser mon esprit sans impact. Mais (...)

... vide

A quel moment j'ai déconné? A quel instant mon esprit a vrillé? La notion du temps devient compliqué. Quand est-ce que tout a changé? Quand est-ce que moi, j'ai changé? Les autres fois c'était gérable pourtant. Je crois. A moins que toute les crises paraissent insurmontable à l'instant T. Depuis quand je supplie pour que ça s'arrête? Je contrôle plus rien. Les bordures s'effritent. La réalité fait mal. L'autre côté semble inaccessible. Et même si j'en parlai, ils se contenteront de me regarder bizarrement, de se demander dans quel délire je suis et si j'ai besoin (...)

... retenir mon souffle

J'ose plus bouger, plus respirer, même plus cligner des yeux. Le calme après la tempête. J'avais pas envie d'y être à cette soirée, pas envie de tenir des conversations sans intérêt, pas envie de rire à des blagues primaires, pas envie d'afficher de faux sourires. C'était un effort de trop. Les masques finissent toujours par m'etouffer au bout d'un moment. Mais j'ai cédé à l'appel d'un repas qui sort du quotidien. En gros j'y suis allé pour la bouffe. Un verre, deux verres, "une bouteille s'il te plaît". J'avais soif, soif de cette envie d'oublier mes démons quelques (...)